19 avril 2024

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Macron sous pression après une courte trêve

Macron sous pression après une courte trêveMacron sous pression après une courte trêve. Repoussées à cause de l’incendie de Notre-Dame, Emmanuel Macron va enfin faire ses propositions post-grand débat. Le dramatique incendie de Notre-Dame de Paris n’aura fait que repousser l’échéance et provoquer, sans doute, encore plus d’attente autour de cette réponse et d’une éventuelle mesure.

D’autant que les premières pistes du président de la République, sorties dans la presse après son allocution mort-née, n’ont pas convaincu grand monde.

“Ce que je dis aux journalistes, c’est amenez vos sandwiches parce que ça va durer longtemps”, a averti Daniel Cohn-Bendit, un des soutiens du président de la République, lundi sur LCI.

Si la tête de liste Nathalie Loiseau estime qu’“il faudra qu’on travaille davantage pour pouvoir mieux soutenir nos aînés”, le député de l’aile gauche de la majorité, Aurélien Taché propose par exemple de “privilégier des pistes où on ne demandera pas aux Français de travailler plus.”

Le gouvernement avait déjà pour sa part soufflé le chaud et le froid ces dernières semaines lorsque Edouard Philippe et plusieurs ministres ont assuré que la réforme des retraites en gestation ne toucherait pas à l’âge légal de 62 ans.

Ian Brossat, tête de liste PCF aux Européennes : “Quand j’entends le président Macron nous dire il va falloir travailler plus pour gagner autant, c’est insultant pour des millions de Français (…) alors que le nombre de milliardaires en France a été multiplié par trois ces dix dernières années”, a-t-il dit sur RFI.

D’autant que si la parole du président de la République est particulièrement attendue sur les sujets fiscaux, sociaux et environnementaux, des critiques émergent sur son rôle prépondérant après l’incendie de Notre-Dame de Paris.

Le député Les Républicains Eric Ciotti a par exemple dénoncé dans un entretien au Journal du Dimanche, la “récupération politicienne indécente” de ce drame par le président de la République.

“Le soir de l’incendie, le président de la République a été dans son rôle et a tenu des propos de circonstance mais dès le lendemain, on a vu pointer derrière son discours la stratégie politique”, a expliqué l’élu des Alpes-Maritimes. Charge désormais au président de la République de donner du sens à “l’acte II” de son quinquennat.

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