Afin de lutter contre la pénurie de médecins, un rapport encourage leur maintien « au-delà de 65 ans »
La fin du numerus clausus à l’entrée des facultés de médecine n’a pas réglé le problème. Et pour cause : les dernières projections du ministère de la Santé, l’an dernier, annonçaient un « creux » démographique dans la profession, au moins jusqu’en 2030.
Puisque les jeunes diplômés ne suffiront pas, les regards se tournent vers leurs aînés. Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) ne recommande en revanche pas de « limiter l’installation » des médecins pour mieux les répartir sur le territoire, doutant que cette contrainte « soit de nature, à elle seule, à faire venir dans les territoires les moins attractifs ».
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Il faut maintenir les médecins en activité le plus possible, c’est encore plus vrai « dans les zones en difficulté », où « maintenir les médecins en activité au-delà de 65 ans est un enjeu majeur », ce qui « suppose de créer des conditions favorables » pour les inciter à retarder leur départ en retraite, ou à reprendre un exercice en cumul emploi-retraite.