Le chewing-gum, nouvelle source de contamination aux microplastiques
Constat surprenant, les chewing-gums à base de sève naturelle, libèrent autant de microplastiques que leurs équivalents synthétiques, à base de polymère issus du pétrole. En résumé, expliquent les chercheurs, ceux qui mastiquent 180 chewing-gums par an, donc un tous les deux jours, ingèrent environ 30 000 particules de microplastique chaque année.
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« Par rapport à d’autres sources de contamination, c’est minime», précise le principal auteur de cette étude, présentée lors du congrès de la société américaine de chimie. L’eau en bouteille, par exemple, nous expose davantage. En 2024, des chercheurs ont notamment comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de microplastique dans un seul litre d’eau en bouteille.
C’est donc beaucoup plus que dans les chewing-gums, même si la taille des particules comptabilisées n’était pas tout à fait la même. Des études en laboratoire ont montré en tout cas que les microplastiques peuvent endommager les cellules humaines.
Il y a ainsi urgence à poursuivre les recherches, car la production de plastique devrait encore augmenter dans les années qui viennent et cela pose la question de leur imprégnation et leur persistance dans notre environnement.