L’État n’a pour l’instant pas l’intention de distribuer gratuitement des masques
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse – qui gère le réseau de transports – a indiqué le 23 avril que des masques seraient distribués gratuitement aux voyageurs “durant les premières semaines du dé-confinement”.
Chaque voyageur a reçu un sachet de 10 masques chirurgicaux certifiés et un mode d’emploi, de quoi tenir une semaine à raison de deux masques par jour.
On estime à quatre le nombre de masques en tissus nécessaires pour une seule personne, ces derniers ne pouvant pas être porté plus de 4 heures, et devant être lavés après chaque usage.
Pour un foyer modeste de quatre personnes qui devrait s’équiper d’un coup de 16 masques, vendus entre 2 et 10 euros, l’effort financier est important, voire impossible. D’autant que contrairement au gel hydroalcoolique, le coût des masques n’est pas encadré.
De son côté, l’État s’est seulement engagé à fournir ses fonctionnaires exposés. A participer à 50% à l’effort financier des collectivités pour commander et fournir des masques à leurs populations, et a passé un accord avec la grande distribution pour limiter le prix des masques qui y seront vendus à partir du 4 mai.
Invité jeudi soir de LCI dans l’émission “11 mai – Mode d’emploi”, Olivier Véran a précisé que son “objectif” était “que l’industrie fabrique à plein régime des masques.
Il faut être sérieux l’État ne peut pas fournir de masque a l’ensemble de la population comme cela se pratique dans bon nombre de pays, car elle ne possède pas de masques en grande quantité puisque le président Macron et son gouvernement n’ont pas anticipé la pénurie.
