19 avril 2024

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Le GIEC estime que dépasser +1,5 °C pourrait avoir des conséquences «irréversibles» sur le climat

Le GIEC estime que dépasser +1,5 °C pourrait avoir des conséquences «irréversibles» sur le climatLe dernier rapport du GIEC, encore non publié, avertit que la vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique d’ici à 2050.

La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’AFP.

«La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes», note le résumé technique de 137 pages. Le rapport d’évaluation complet de 4000 pages, bien plus alarmiste que le précédent de 2014, a pour vocation d’éclairer les décisions politiques.

En signant l’accord de Paris en 2015, le monde s’est engagé à limiter le réchauffement à +2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, si possible +1,5 °C. Car «le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre», martèle le GIEC, alors que la prise de conscience sur la crise climatique n’a jamais été aussi étendue.

Pour certains animaux et variétés de plantes, il est peut-être même déjà trop tard: «Même à +1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter», souligne le rapport, citant les récifs coralliens dont un demi-milliard de personnes dépendent.

Même en limitant la hausse à 2 °C, jusqu’à 80 millions de personnes supplémentaires auront faim d’ici à 2050 et 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici à dix ans.

À LIRE ÉGALEMENT >> L’ONU avertit que le seuil de +1,5 °C risque d’être atteint d’ici à 2025 pour le climat

En 2050, des centaines de millions d’habitants de villes côtières seront menacés par des vagues-submersion plus fréquentes, provoquées par hausse du niveau de la mer, qui entraînera à son tour des migrations importantes. À +1,5 °C, dans les villes, 350 millions d’habitants supplémentaires seront exposés aux pénuries d’eau, 400 millions à + 2 °C. «Les coûts d’adaptation pour l’Afrique devraient augmenter de dizaines de milliards de dollars par an au-delà de +2 °C», prédit le rapport. Et il faut de surcroît prendre en compte les effets amplificateurs d’autres activités humaines néfastes pour la planète, note le rapport: destruction des habitats, surexploitation des ressources, pollution, propagation des maladies…

«Le monde fait face à des défis entremêlés complexes», commente ainsi Nicholas Stern, spécialiste de l’économie du climat, pas impliqué dans ce rapport. «Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux: individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement», plaide le rapport.

Ce qui est paradoxale, c’est de voir des milliardaires vouloir partir sur d’autre planète alors que la nôtre et aussi la leur accessoirement est en feu climatique !

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