Un investisseur étranger sur deux considère que depuis la dissolution de l’Assemblée nationale l’attractivité de la France s’est dégradée
La moitié des investisseurs étrangers considèrent que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’indique l’édition spéciale du baromètre EY de l’attractivité. D’après cette étude, la situation politique aura un impact sur les investissements dans notre pays cette année.
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Près de la moitié de ces patrons étrangers déclare avoir réduit ou reporté leurs investissements en France après la dissolution, même si à ce stade, aucun d’entre eux n’a annulé de projets. Parmi les raisons qu’ils avancent : les incertitudes législatives et réglementaires, un ralentissement de l’agenda de réformes, des inquiétudes autour de la situation économique et budgétaire et d’une possible hausse du coût du travail.
Ceux qui pourraient en profiter sont les Britanniques. Pour 42 % de ces dirigeants, en six mois, le Royaume-Uni a gagné en attractivité par rapport à la France. Mais, ces investisseurs misent quand même toujours sur la France : près de la moitié d’entre eux compte y implanter ou agrandir des usines dans les trois ans.
Ils identifient cinq conditions au maintien de leurs projets : préserver la compétitivité – notamment fiscale, réduire la dépense publique, réindustrialiser, soutenir la décarbonation et l’innovation, et renforcer l’accompagnement des PME dans la transformation numérique et la formation.