Des ONG demandent l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées de l’UE
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Selon les ONG, de telles mesures «sont essentielles si la France veut maintenir une flotte de pêche durable, saine et florissante qui crée des emplois et soutient les communautés locales, qui contribue à la lutte contre le changement climatique et favorise la consommation locale et la sécurité alimentaire».
Elles souhaitent exclure les bateaux de plus de 25 mètres de la bande côtière, mais presque la moitié des volumes de poissons débarqués en France provient du chalutage de fond.
Jérôme Jourdain, de l’Union des armateurs à la pêche de France, refuse cette interdiction, soulignant que «la majorité des aires marines protégées en France hexagonale se concentre dans la bande côtière».
Pour l’ONG, la France ne peut pas accueillir la Conférence des Nations unies sur les océans en juin à Nice tout en continuant de racler 600 000 kilomètres carrés de fonds marins. En 2022, la France s’était engagée à protéger 30 % de sa surface maritime. Selon les scientifiques, moins de 2 % des eaux françaises le sont réellement et moins de 0,1 % en Méditerranée. Selon un proverbe Français : Les paroles n’engagent que ceux qui les écoutent.