Enfin un plan d’action national contre la punaises de lit
« On peut peut-être s’attendre, en 2020, à une baisse grâce au confinement puisque les gens sont moins sortis », note tout de même Nicolas Roux de Bézieux, le cofondateur de Badbugs, une plate-forme de prises de rendez-vous pour le traitement des punaises de lit.
« Même certains professionnels, comme les médecins ou pharmaciens, ne sont pas formés à diagnostiquer un bouton de punaise de lit », alerte Cathy Racon-Bouzon, députée des Bouches-du-Rhône, qui préconise une grande campagne d’information auprès des professionnels de santé, mais aussi auprès du grand public pour communiquer « des gestes barrière » contre la punaise.
« Les punaises frappe aussi bien les plus démunis que les gens qui ont de l’argent », rappelle Thomas Fiecha, gérant de Bedbug Scent Dogs, spécialisée dans la détection canine des punaises de lit.
« Quoi qu’il en soit plus on met l’argent, plus vite on en est débarrassé, car plus le traitement est a priori efficace », relève Nicolas Roux de Bézieux.
Le chantier est titanesque, mais nécessaire. « Il y a un réel impact sur la santé mentale des gens infestés, explique Cathy-Racon Bouzon. Certains en font des burn-out, d’autres développent un stress post-traumatique qui perdurent des années après. La punaise de lit existe depuis la Préhistoire : nous ne l’éradiquerons pas, mais nous devons tout faire pour vivre avec. »
Cathy-Racon Bouzon mise sur une « structuration de la filière », « avec un seul protocole, une seule doctrine et une seule certification ».
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