La dernière chance de trêve à Gaza sapée par Netanyahou et le Hamas ?
«C’est un moment décisif, c’est probablement la meilleure, peut-être la dernière occasion de ramener les otages chez eux, d’obtenir un cessez-le-feu et de mettre tout le monde sur la voie d’une paix et d’une sécurité durables ».
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Arrivé en Israël pour négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a estimé qu’il s’agissait « certainement de la dernière » chance d’obtenir une trêve après plus de dix mois de guerre.
Voilà pour les belles paroles. Dans la bouche de Benyamin Netanyahou et des dirigeants du Hamas, le ton est différent, chacun s’accusant de vouloir faire échouer les tractations. À la veille de sa rencontre lundi matin avec Antony Blinken, Benyamin Netanyahou a appelé à « diriger la pression sur le Hamas » et « non vers le gouvernement israélien », dénonçant un « refus obstiné » du mouvement islamiste palestinien de conclure un accord, après deux jours de négociations à Doha entre la partie israélienne et les médiateurs américains, qatari et égyptien.
Le gouvernement israélien estime que la priorité absolue est celle de la libération de ses otages capturés par le Hamas lors de la sanglante attaque d’octobre. « Il n’y a pas de cause humanitaire plus grande que celle du retour de nos otages », a rappelé le président israélien, Isaac Herzog.
« Nous faisons porter à Benyamin Netanyahou l’entière responsabilité d’avoir fait échouer les efforts des médiateurs et fait obstruction à un accord, et de la vie des otages », a rétorqué le Hamas dans un communiqué. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé dimanche un nouveau bilan de 40.099 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, rapporte 20minutes.