25 avril 2024

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La grève est suspendue sur plusieurs sites de centrales nucléaires

La grève est suspendue sur plusieurs site de centrales nucléaires« Les négociations sont terminées, un accord va être soumis aux organisations syndicales qui les soumettront au personnel », a indiqué vendredi un porte-parole d’EDF. A cette annonce, les grévistes ont relâché la pression sur les centrales nucléaires, principales pourvoyeuses d’électricité en France.

Quatre des douze centrales en grève ce vendredi doivent encore prononcer sur la suspension ou non du mouvement, a indiqué Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT. Au fil des semaines, la grève a entraîné des retards sur le calendrier de travaux du parc nucléaire, ravivant les inquiétudes sur d’éventuelles pénuries cet hiver, en pleine crise énergétique européenne.

Commencé le 13 septembre, le mouvement s’est étendu jusqu’à toucher vendredi matin 12 centrales sur les 18 du parc nucléaire. Vendredi, avant la levée partielle de la grève, quatre réacteurs ont baissé leur production tandis que les travaux de maintenance étaient bloqués sur 18 réacteurs, la France en comptant 56 au total, a rapporté à l’AFP Julien Lambert.

Au niveau de la centrale mosellane de Cattenom, « le mouvement continue pour l’instant, les salariés veulent maintenir une certaine pression tant que l’accord n’est pas signé », selon une source syndicale.

« Je salue ce projet d’accord et suivrai de très près sa concrétisation », assure la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Les quatre syndicats représentatifs ont théoriquement jusqu’à jeudi 27 octobre pour valider l’accord, une seconde étape après un accord de branche sur des augmentations dans les industries électriques et gazières signé lundi par la CGT, la CFDT et FO, sans la CFE-CGC.

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Cet accord de branche prévoit une augmentation de 3,3 %, une rétroactivité de 1 % au 1ᵉʳ juillet et le solde de 2,3 % au 1ᵉʳ janvier 2023 ainsi qu’une enveloppe complémentaire de 80 euros bruts par mois en 2023 pour les bas salaires.

« Si l’accord est confirmé lundi, pour nous, le dossier est clos, tout le monde se remet au boulot et l’on mouille la chemise pour raccorder les centrales au réseau pour les Français, en toute sécurité », a déclaré Franck Redondo.

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