Le nouveau président de la république élu, Emmanuel Macron
Largement battue (33,94 %), son adversaire, Marine Le Pen, réunit quand même près de 11 millions de suffrages. Du jamais-vu sous cette Ve République fondée par le général de Gaulle il y a presque soixante ans.
Depuis sa démission du gouvernement le 30 août dernier, il a poussé Hollande à renoncer, épuisé Valls, dynamité la gauche et cornérisé la droite.
Les marcheurs et les cadres qui avaient rallié Macron, souvent néophytes en politique, ont eu raison des professionnels de la politique.
Alors les ralliements en provenance des «vieux» partis vont sans doute se multiplier, mais Macron devra arbitrer, trouver une cohérence et garantir à la société civile, gage de renouveau politique, la place qu’il lui a promise.
Sacré casse-tête pour le futur Premier ministre, chef de cette hypothétique majorité. Mais qui pour mener cette bataille cruciale?
François Bayrou, qui l’a rallié il y a déjà deux mois, lui apportant une expérience et un soutien de poids? Macron vient en tout cas de concrétiser le rêve du leadeur centriste : mettre fin au clivage droite-gauche.
Nettement battue, la patronne du Front national enregistre tout de même encore un record de voix pour son parti : 10,6 millions de Français l’ont choisie.
