“Au point où on en est, je ne vois pas comment éviter un confinement total” indique l’épidémiologiste Dominique Costagliola

“Dans les prochains jours et semaine, nous aurons des nouvelles mesures à prendre, tous ensemble” contre l’épidémie de Covid-19, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, lors d’un point de presse à l’issue du premier jour du Conseil européen.

“Au point où on en est je ne voie pas comment on ne peut pas aller vers un confinement total”, a réagi vendredi 26 mars sur franceinfo la professeure Dominique Costagliola, épidémiologiste, directrice de recherches à l’Inserm.

Le rôle du confinement précoce aurait été de ralentir la diffusion du variant anglais, puisqu’il n’est pas possible de l’arrêter complètement. On voit bien sur les courbes que cela repart à la hausse dans la plupart des régions depuis début mars.

Le but aurait été de limiter cette circulation de telle sorte qu’une explosion un mois plus tard, lorsqu’on avait plus de dose, aurait permis d’éviter la situation qu’on observe à l’hôpital à l’heure actuelle.

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Quand on voit la situation à l’hôpital dans certaines régions, notamment en Île-de-France, on sait qu’ils ne peuvent pas attendre. Il y a un délai assez long entre le moment où on agit sur l’incidence du virus et le moment où cela agit sur l’hôpital.

Je pense que la situation va de toute façon l’imposer. Si vous regardez l’incidence en France, il y a deux régions qui sont à part : PACA où c’est stable, mais haut et la Corse où c’est bas et où ça baisse.

“Tout le monde est d’accord pour dire que les mesures qui ont été prises ne sont pas tellement sévères. Donc la probabilité que cela marche au bout de 10 jours me paraît assez modeste.”

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