20 avril 2024

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En France, une personne sur trois refuse de donner leurs organes

En France, une personne sur trois refuse de les donner leurs organesLe prélèvement et la greffe d’organes ont également été victimes de la crise sanitaire comme le précise le Professeur François Kerbaul, directeur prélèvements greffes organes tissus à l’Agence de la biomédecine. Une agence qui gère en France toute l’activité prélèvement et greffe avec des protocoles très stricts.

« Nous devons continuer à pouvoir travailler dans des circuits protégés de la Covid ». Mais, au-delà de cette situation conjoncturelle, l’agence de biomédecine est toujours confrontée à un taux d’opposition de 33 % des prélèvements.

« Ce taux d’opposition est assez stable depuis vingt-cinq ans et ses causes sont multifactorielles » précise le professeur Kerbaul. « Elles peuvent être socio économiques, culturelles, religieuses. Mais, il y a aussi une problématique de formation et d’information que nous devons continuer à prodiguer auprès de nos concitoyens pour tenter de diminuer ce taux d’opposition».

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Des questions se posent sur qui donne ses organes. Les riches, les pauvres ? Des personnes du XVIᵉ Parisien, donnent-ils leur organe, à ne pas en douter c’est non ou si peu. Les organes sont probablement fournis à une très grande majorité par des gens de classes moyennes et supérieur et surtout par les ouvriers et employés.

Dans ces conditions, il faut que le don d’organe soit obligatoire quelle que soit sa richesses afin de classer tout le monde sur un pied d’égalité. La problématique doit-être la même avec le don de sang.

Le mot don est trop souvent pervers, car il n’oblige à rien, mais ce sont trop souvent les mêmes catégories sociales qui donnent.

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