Le succès de la puff chez les ados inquiète
À 16 ans, elle porte à sa bouche un petit tube en plastique coloré d’une dizaine de centimètres, une puff , qui signifie littéralement «bouffée» en anglais, une sorte de cigarette électronique jetable aux goûts très variés.
Ces saveurs sucrées expliquent en partie son succès auprès des collégiens et lycéens, alors que la vente de puff est interdite aux mineurs. « C’est super rentable», insiste cette jeune fille. Le problème, c’est que les jeunes fumeurs de puff sont nombreux à ne pas se rendre compte que le produit peut être très rapidement addictif.
Pour la jeune fille, «c’est plus un divertissement. » «Il n’y a pas beaucoup de nicotine dans les puff, donc ça va», ajoute un autre lycéen. « Le gros problème est que l’on touche des enfants qui ne souhaitent pas fumer, qui ont l’impression d’utiliser un produit qui n’a rien à voir avec la cigarette et qui pour autant, s’intoxiquent petit à petit et deviennent dépendants à la nicotine».
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Pourtant, certaines de ces cigarettes électroniques contiennent jusqu’à 2 % de nicotine. C’est ce qui inquiète la députée UDI d’Indre-et-Loire Sophie Métadier qui a interpelé le gouvernement à ce sujet. La députée alerte aussi sur les conséquences pour l’environnement de cette cigarette électronique jetable.