Des conseils disciplinaires “très tôt”, “dès le primaire” ?
Quatre personnes ont été mises en examen pour « assassinat », dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 avril, après le décès de Shamseddine, un adolescent de 15 ans roué de coups à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), jeudi. D’autres cas de violences autour des écoles se sont produits récemment.
Après avoir adressé son soutien et sa solidarité à la famille de Shamseddine, à ses amis et au personnel éducatif de son établissement scolaire, Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, affirme dans les «4 Vérités» sur France 2, lundi : « L’enjeu est à une réponse et à de l’action. » « Nous devons pouvoir agir avant que cela ne dégénère», estime la ministre déléguée chargée du renouveau démocratique.
Prisca Thévenot propose par exemple « la mise en place de conseils disciplinaires très tôt», « dès le primaire». Outre le fait de « mettre une sanction», un conseil disciplinaire permet aussi de « responsabiliser à un moment tous les adultes autour de l’enfant, et s’apercevoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas», argue-t-elle.
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Les réseaux sociaux sont des catalyseurs de harcèlement et souvent des déclencheurs de violence. Faut-il interdire les portables à l’entrée des collèges ? « Je pense que l’on doit pouvoir regarder ce sujet sans totem ni tabou», estime la porte-parole du gouvernement. « Il y a déjà des établissements qui testent ce genre de dispositifs», indique-t-elle.