Depuis quelques années, les réseaux se sont emparés de ce phénomène qui nuit gravement aux femmes, pour le simple plaisir des hommes. Le point du mari, consiste à recoudre le vagin de la femme un peu plus serré que ce qu’il ne devrait, après une épisiotomie. C’est dans un billet publié sur Facebook qu’Agnès Ledig, écrivaine et sage-femme, a mis en lumière cette pratique dangereuse, faites souvent à l’insu des femmes.
Avec son post, elle se rend compte que de nombreuses femmes avaient subi cette même mutilation, sans le savoir. Cette pratique est banalisée par les médecins, qui affirment aux femmes, que pour elles, cela ne change strictement rien, qu’il s’agit d’une banale intervention, mais que cela favorisera le plaisir du mari.
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Les médecins ne demandent généralement pas l’avis et l’accord des femmes. Le point du mari est bien plus qu’une simple cicatrisation. «On a récolté de très nombreux témoignages qui montrent que c’est quelque chose d’extrêmement mal vécu par les femmes, parfois comme un viol, c’est quand même une cicatrice qu’elle va porter toute sa vie». Cette pratique n’est pas anodine, puisque les femmes en souffrent pendant les rapports.
Le point du mari peut engendrer un besoin de rééducation, et même parfois d’une intervention supplémentaire pour retirer l’obstacle créé. Si l’illustratrice Alison Dos Santos, a eu l’idée, et l’envie, de faire ce post, c’est surtout pour alerter les femmes sur cette pratique et faire en sorte que cela s’arrête.
Lorsque cela est réalisé sans le consentement de la femme, il faut systématiquement que cette dernière porte plainte contre le chirurgien.