L’objectif de la CGT, ce sont d’abord les questions sociales et appelle le PDG de TotalEnergies “à revenir à un peu de décence”
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« Ces mobilisations sont extrêmement légitimes», même “nécessaires”, mais « l’objectif de la CGT, ce sont d’abord les questions sociales», dit Sophie Binet sur franceinfo jeudi 29 août.
Les « partis politiques et les organisations syndicales n’ont pas le même rôle», ajoute la secrétaire générale de la CGT. Elle rappelle que la CGT appelle à manifester le 8 septembre pour un cessez-le-feu à Gaza et le 1ᵉʳ octobre, pour défendre notamment « l’abrogation de la réforme des retraites», premier jour de débat sur le budget à l’Assemblée nationale.
La priorité, c’est « abroger cette réforme qui est injuste, violente et qui ne répond pas aux besoins du pays», soutient Sophie Binet. C’est « la première étape», ensuite, « l’objectif de la CGT, c’est de gagner la retraite à 60 ans», rapporte franceinfo.
Le patron du groupe pétrolier a qualifié la mesure du Smic à 1 600 euros, proposée par le Nouveau Front populaire, de « politique-fiction ». « C’est juste honteux que Patrick Pouyanné se permette de dire ça», s’indigne la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, après les propos du PDG de TotalEnergies sur le Smic à 1 600 euros, qu’il a qualifié de “politique-fiction”.
“Il faut revenir à un peu de décence, Total, c’est l’une des entreprises du CAC 40 qui dégage le plus de bénéfices et dans laquelle les salariés doivent faire grève pour avoir un peu d’augmentation de salaire”, tacle la patronne de l’historique syndicat ouvrier.
Interrogée également sur le risque d’inflation, liée à une augmentation générale du smic ou des salaires, elle dit avoir entendu “1 000 fois ce raisonnement et il est totalement faux”, soupire-t-elle. “On a eu une explosion des prix avec une inflation très forte, mais des salaires qui stagnaient, et pourquoi est-ce que les prix ont augmenté ? Parce que les profits ont explosé et que les entreprises ont voulu maintenir leurs marges”. “Donc le problème, ce ne sont pas les salaires, ce sont les profits, c’est la boucle prix-profits”, analyse-t-elle.
