Dans le ciel de nos nuits, on peut apercevoir les satellites Starlink d’Elon Musk
Avec le confinement mondial, le trafic aérien est quasiment à l’arrêt. Dans la journée, plus de traînées blanches de condensation laissées par les avions de ligne pour rayer le ciel. Ce dernier est redevenu vierge, originel. Le jour, oui. Mais la nuit ?
Si la pandémie de coronavirus a beaucoup d’impact sur terre, dans l’espace, ce n’est semble-t-il pas le cas. Le trafic semble, en effet, s’y intensifier dangereusement. Pour preuve, ce train de satellites qui se suivent à la queue leu-leu et à vitesse constante observé en Angleterre (mais également en France) mardi.
Ces satellites font partie du programme Starlink d’Elon Musk, qui doit permettre au magnat de proposer un Internet à haut débit au monde entier. Mercredi, une fusée SpaceX a déployé dans l’espace soixante nouveaux satellites.
Depuis mai 2019, date du début du déploiement, quelque 360 satellites ont déjà été lancés. Elon Musk a d’ores et déjà reçu l’autorisation d’en déployer 12 000 des autorités américaines et a déposé une demande de fréquence pour 30 000 satellites supplémentaires.
Quand 42 000 satellites supplémentaires tourneront autour de la terre, lever la tête vers le ciel étoilé risque fort de ne pas vous renvoyer aux origines du monde.