Interdite en janvier après avoir été expérimentée dans quatre départements, la circulation interfiles des deux roues motorisés va de nouveau être testées, mais cette fois, dans 21 départements. Sortie par la grande porte la voici revenue par la fenêtre.
Ce que veut faire la sécurité routière, c’est encadrer la pratique en y accolant des règles pour pouvoir l’inscrire dans le marbre du Code de la route. Après l’idée, c’est que ce soit légalisé et que ça puisse être pratiqué partout en France », réagit Jean-Marc Belotti, le coordinateur de la Fédération française des motards en colère de Paris.
« Il va y avoir une évaluation annuelle provisoire et à la fin, une évaluation plus complète pour nous donner une image qu’on espère la plus complète possible sur la pratique de la circulation interfiles et ses conséquences sur l’accidentalité », précise Marie Gautier-Melleray, déléguée interministérielle à la sécurité routière.
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Plusieurs règles sont déjà fixées : une vitesse de 50 km/h maximum et l’interdiction de forcer le passage, notamment. D’autres réglementations pourraient arriver en fonction des observations qui seront faites. Le tout sera accompagné d’une campagne de communication pour avertir les usagers.
Les règles sont souvent faites pour être contourné et cela a souvent été le cas pendant la première évaluation. Des motards peu scrupuleux forçait le passages et n’hésitait pas à donner des coup de pied dans les portières des véhicules ou caser les rétroviseurs lorsque ces derniers les empêchaient de circuler entre les voitures.