Une étudiante sur vingt dit avoir été victime de viol… En France

Une étudiante sur vingt a déjà été victime de viol, une sur dix d’agression sexuelle, des violences attribuées notamment à « l’effet de groupe » ou à l’alcool, selon les constats qui ressortent d’une enquête dans l’enseignement supérieur publiée lundi 12 octobre.
L’effet de groupe (20 %), l’impunité (18 %), la consommation excessive d’alcool (18 %) et le manque d’éducation des étudiants (18 %) sont les causes de violence le plus souvent énoncées dans le questionnaire.
Au total, 34 % des étudiants déclarent avoir été victimes ou témoins de violences sexuelles : pour 24 % d’entre eux, les violences ont été subies sous l’emprise de l’alcool.
LIRE AUSSI >> Une plainte pour viol toutes les 40 minutes
Les faits de violence physique sont plutôt commis en soirée ou en week-end hors du campus : c’est le cas pour 56 % des viols. Ces violences sont principalement le fait d’étudiants. « Il s’agit donc souvent du cercle d’amis proches et de personnes connues de la victime », souligne le rapport.
Par ailleurs, 35 % des hommes questionnés considèrent leur établissement comme égalitaire contre 27 % des femmes. Et la proportion de répondants qui considèrent leur établissement comme sexiste augmente significativement avec les années d’études.
Parmi les principaux enseignements, une étudiante sur 20 (5 %) dit avoir été victime de viol. Une étudiante sur 10 (11 %) a été victime d’agression sexuelle. C’est aussi le cas de 5 % des hommes, selon cette étude.