La liste des attaques contre les équidés ne cesse de s’allonger et les services de police et de gendarmerie sont sur les dents. L’éleveur est allé donner à boire à ses équidés : « D’habitude, elle s’approche et grignote les carottes ou les biscuits secs que je lui apporte. »
La ponette a la crinière coupée, le museau arraché ; Encore plus étrange cette fois-ci : il n’y a pas une goutte de sang sur la scène de crime. « Pas de sang, vous vous rendez compte ?
La police de Montceau-Les-Mines était aussi sur place : « Nous avons été appelés à 18 h 50, se souvient le commissaire Christophe Laulan. La blessure au museau est nette, sans doute causée par un couteau tranchant, le même qui a servi à découper avec une grande précision le rectum et la vulve de l’animal.
« Ici, il y a deux zones atteintes et, entre les deux, aucune blessure, indique la vétérinaire. Ce qui signifie qu’il y a peut-être un trou : « Contrairement aux autres organes, le cœur était très dégénéré, flasque, confie la vétérinaire. Et puis les incohérences entre la scène de crime et les constations médicales sont étonnantes : il aurait dû y avoir du sang partout. »
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Le jour du martyre de l’animal, une note rédigée par le Service central du renseignement territorial (SCRT), révélée par « Le Parisien », évoquait déjà des hypothèses sans en privilégier aucune : « Rituels sataniques », « challenge entre plusieurs individus », « frustration sexuelle ou morbide », « actes de vengeance dans le milieu équestre », voire « passage à l’acte par mimétisme » lié à la médiatisation de l’affaire.
Seulement quatre cas répertoriés entre 2014 et 2019, et une déferlante en 2020 : deux attaques en février, deux en avril (en plein confinement), deux en mai, trois en juin, quatre en juillet, une trentaine en août, et l’accélération se poursuit en septembre.
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