L’Union européenne amorce une orientation favorable aux entreprises

L'Union européenne amorce une orientation favorable aux entreprises

En pleine guerre Israël-Iran, le Conseil de l’UE a discrètement assoupli les règles pour les entreprises sur la vigilance et les normes ESG. Désormais, seules les sociétés de plus de 1 000 salariés réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 450 millions d’euros seront concernés par les déclarations ESG. 85 % des entreprises initialement touchées disparaissent des radars. Il reste des points à confirmer, comme le nombre d’indicateurs nécessaires pour être en conformité. Le Parlement européen doit décider en automne.

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Les critères ESG évaluent l’intégration du développement durable et social dans les stratégies à long terme des entreprises. En réalité, il s’agit de mesurer la performance non financière des sociétés, qu’elles soient cotées en bourse ou non. Concernant le « devoir de vigilance», c’est la gestion et la communication des risques par l’entreprise. Ces normes strictes visent à promouvoir la transparence dans la gestion.

L’UE assouplit ses propres normes pour les entreprises. C’est un virage pro business pour l’Europe, face à la perte de compétitivité de son industrie. Le contexte international est de plus en plus tendu entre les États-Unis et la Chine. C’est une réponse au rapport Draghi, qui montre que la réglementation, surtout environnementale, entrave l’industrie européenne.

Il s’agit de déréglementation par les instances européennes. Malgré les critiques des ONG sur le manque d’analyse rationnelle de Bruxelles et la priorité donnée à d’autres objectifs au détriment de l’ambition climatique. La présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne a assoupli les normes avant le passage de relais au Danemark le 1ᵉʳ juillet. Ce sujet animera les prochaines sessions du Parlement européen.

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