Roberta Metsola, eurodéputée, anti IVG, devrait être élue présidente du Parlement de Strasbourg
Les députés européens de la majorité «fonctionnent en coalition» avec d’autres eurodéputés, «donc ça n’est pas un choix français, une instruction française», a-t-il assuré.
D’ailleurs, «dans cet accord de coalition publié hier soir, les élus de Renaissance ont insisté, c’est écrit noir sur blanc et c’était la condition de leur soutien, pour que l’on progresse sur les droits des femmes, sur les droits des minorités en Europe».
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“Je vous le dis très sincèrement, le symbole de son élection me gêne”, a reconnu le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, alors qu’il était interrogé sur les positions anti-avortement de la future présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
Cet épisode «est l’occasion, puisque ce message n’est pas bon, d’aller plus loin, d’affirmer que nous combattrons encore plus pour la reconnaissance du droit de l’avortement partout en Europe, de dire que nous soutiendrons les droits des femmes et les droits des minorités partout en Europe, que la présidence française prendra des initiatives supplémentaires pour sanctionner les atteintes à l’État de droit», a déclaré Clément Beaune.