La porte-parole de la gendarmerie nationale déplore des “blessés chaque année” à cause des refus d’obtempérer
«Depuis deux ans, je suis porte-parole et deux ans qu’on a régulièrement des camarades qui décèdent en mission, donc aujourd’hui, on sera vraiment tous ensemble par la pensée, partout en France», témoigne lundi 2 septembre sur franceinfo Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, alors qu’un hommage national, présidé par le ministre de l’Intérieur, a été rendu lundi après-midi à Nice à Éric Comyn.
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L’adjudant membre du peloton motorisé de gendarmerie a été mortellement blessé, il y a une semaine, par un automobiliste qui n’avait pas voulu se soumettre à un contrôle routier sur l’A8, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes.
«Ceux qui le souhaitent peuvent témoigner de leur soutien auprès de la gendarmerie», indique la porte-parole. À cause des refus d’obtempérer, la gendarmerie nationale a chaque année «une centaine de gendarmes, voire 150, blessés, et qui en gardent des séquelles, parfois certains ne peuvent plus exercer leur métier», déplore Marie-Laure Pezant.
La porte-parole de la gendarmerie nationale rappelle qu’il existe «des unités spécialisées dans la lutte contre l’insécurité routière», qui disposent d’une «formation poussée pour mettre en place des contrôles de manière sécurisée et pouvoir réagir face à des comportements déviants et irresponsables». «Notre objectif prioritaire, c’est la sécurité des gendarmes, les personnes qu’on contrôle et les tiers», assure la porte-parole de la gendarmerie nationale.
Marie-Laure Pezant insiste enfin sur la prévention pour éviter ce genre de drame : « Il faut aussi aller voir les plus jeunes, développer une culture de la sécurité routière, le respect des forces de sécurité», déclare la porte-parole de la gendarmerie nationale.