25 avril 2024

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Le chef du renseignement militaire français, remercié

Le chef du renseignement militaire français, remerciéÉric Vidaud, le chef du renseignement militaire français, quitte son poste, sept mois après sa nomination. Ce départ prématuré est le résultat d’une insuffisance de ses services sur l’invasion russe en Ukraine, mais aussi d’une réorganisation en interne, rapportent des sources à l’AFP.

Le chef du renseignement militaire français, le général Éric Vidaud, quitte ses fonctions. Il se voit notamment reprocher une mauvaise analyse des intentions russes vis-à-vis de l’Ukraine avant le déclenchement du conflit, rapportent des sources militaires et proches du dossier à l’AFP, mercredi 30 mars.

Selon la source militaire contactée par l’AFP, la DRM (Direction des Renseignements Militaires) était dans le viseur de l’état-major des armées depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mais, la DRM «fait du renseignement militaire sur les opérations, pas sur l’intentionnalité», a-t-elle estimé. Les États-Unis concluaient que la Russie avait les moyens d’envahir l’Ukraine et que la France pensait plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options. Ce sont les Américains qui avaient raison.

Début mars, peu après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, avait admis dans Le Monde des divergences d’analyses entre Français et Américains sur la question d’une possible invasion de l’Ukraine.

De fait, les Américains ont obtenu du renseignement de très grande qualité sur les préparations russes et avaient décidé, plusieurs semaines avant l’invasion, d’en publier une partie pour tenter notamment de faire pression sur le président russe Vladimir Poutine. «Le renseignement américain a battu la mesure et a utilisé le renseignement comme un moyen de pression.

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Cela marque le retour du renseignement comme levier de communication politique», a expliqué à l’AFP Alexandre Papaemmanuel, professeur à l’Institut des études politiques à Paris et spécialiste du renseignement.

Ce limogeages du chez du renseignement militaire ressemble étrangement au limogeage du Chef d’état-major des Armées (CEMA), le général Philippe de Villier en 2017. Toute ressemblance serait fortuite.

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