Xavier Durand, directeur d’Ehpad, veut créer une «maison de vie» à Pordic, à destination des personnes malades qui ne peuvent ni être hospitalisées, ni rester à domicile, mais qui ont besoin d’un accompagnement jusqu’au bout.
Des freins administratifs empêchent l’existence de certains projets, notamment liés à la fin de vie. C’est le cas de celui de Xavier Durand, directeur d’Ehpad, qui a contacté les équipes de RMC s’engage pour vous.
Une maison de vie à Pordic, en Bretagne, à destination des personnes malades, quel que soit leur âge, qui ne peuvent ni être hospitalisées, ni rester à domicile mais qui ont besoin d’un accompagnement jusqu’au bout.
On estime que 150 à 200 000 personnes ont besoin de soins palliatifs en France et il n’existe que 7 500 lits dans des unités dédiées à l’hôpital. Le projet de Xavier Durand a donc toute sa raison d’être et pourtant, il se heurte à un mur administratif.
Il n’existe pas de cadre légal pour ce type de structure, qui fait le pont entre l’hôpital et le domicile. Une vingtaine de projets comme celui de Pordic sont en préparation sur tout le territoire, mais ils attendent tous désespérément le feu vert de l’État.
À CONSULTER ÉGALEMENT >> Projet de loi : le gouvernement étudie ce qui se pratique à l’étranger sur la fin de vie
Xavier Durand, lui, n’a aucunement l’intention de baisser les bras. Il est trésorier du collectif national Maison de vie, qui fédère tous les projets existants aujourd’hui en France, et veut continuer à se battre.
L’Igas n’y est toutefois pas favorable. «La tendance est plutôt au développement de services, pour accompagner les personnes à domicile, plutôt qu’au développement de nouvelles catégories d’établissements», dit-elle, sur bfmtv.