Selon une étude, l’homme se comporte comme un virus
“Des études menées sur des espèces sauvages indiquent que les effets anthropogéniques peuvent modifier le microbiote des animaux sauvages en changeant notamment la composition de leur flore intestinale par exemple en réponse à l’urbanisation chez les oiseaux”, note l’étude.
Les chercheurs soupçonnent donc un processus identique chez les autres espèces animales. “Par exemple, bien que les chiens et les chats montrent une diversité phénotypique exceptionnelle, ils ont une diversité génétique significativement plus faibles que leurs ancêtres sauvages et cela a été relié à la prévalence relativement élevée de cancer chez nos animaux de compagnie”, expliquent les chercheurs.
“Le cancer chez les animaux sauvages est un sujet totalement ignoré et nous voulons stimuler les recherches dessus, explique dans un communiqué Mathieu Giraudeau, auteur principal de l’étude.
Nous avons récemment publié plusieurs articles théoriques à ce sujet mais maintenant, nous voulons mettre en lumière le fait que notre espèce influence grandement la prévalence de cancers chez plusieurs autres espèces animales”.
Pour Tuul Sepp, autre auteur de l’étude, l’humain est dans ce cas comparable à un virus, modifiant son environnement afin de le rendre plus adapté à lui-même favorisant parallèlement l’apparition de tumeurs.
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