Depuis samedi 1er janvier, trois femmes ont déjà perdu la vie en raison de violences conjugales
Depuis samedi 1ᵉʳ janvier, trois femmes ont déjà perdu la vie en raison de violences conjugales. Une femme a été retrouvée morte, dimanche 2 janvier, étranglée dans le coffre d’une voiture, dans un garage situé dans le quartier de la Madeleine à Nice . Le 1ᵉʳ janvier, une militaire de 28 ans a également été retrouvée morte chez elle près de Saumur , atteinte de dix coups de couteau. Toujours samedi 1ᵉʳ janvier en Meurthe-et-Moselle, une femme avait été tuée par son compagnon.
Ces drames ont provoqué l’indignation et la colère des associations féministes. « Emmanuel Macron, trois féminicides en 24 heures et aucune réaction. C’est atroce », a ainsi twitté le collectif NousToutes, en interpelant le président de la République.
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« Les mesures qui ont été prises ne répondent pas à l’ampleur des violences. Par exemple que 379 bracelets antirapprochement en France, contre 220 000 femmes victimes de violences conjugales chaque année », regrette Marylie Breuil, membre du collectif.
« Il faut encore améliorer la législation, en permettant aux femmes de dissimuler leur adresse lorsqu’elles quittent le domicile avec leurs enfants », souhaite de son côté Françoise Brié, directrice générale de la Fédération Nationale Solidarité Femmes.