La difficulté du gouvernement pour concilier protection du loup et élevage
Le nouveau plan loups sera présenté lundi prochain par la préfète en charge du dossier, mais une trentaine de parlementaires de la majorité présidentielle, remontés contre le canidé, ont rendez-vous mercredi 13 septembre au ministère de l’Agriculture.
« Il y en a un peu plus de mille, ce ne sont pas non plus des milliers », dit-on au ministère de l’Écologie. Selon la dernière estimation officielle, il y a 1104 loups en France.
Qui dit loup, dit attaques de troupeaux. Ces dernières années, plus de 12 500 brebis ont été tuées par des loups. Toute la difficulté du futur plan loups sera de protéger autant l’espèce que l’agriculture. D’un côté le ministère de l’Écologie, Christophe Béchu, se réjouit que le nombre de loups augmente, preuve que la protection de l’espèce fait ses preuves.
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De l’autre, le ministère de l’Agriculture, Marc Fesneau, juge la situation intenable, avec des éleveurs exaspérés, qui ne dorment pas de la nuit pour surveiller leur troupeau. Une première version du plan, jugée trop pro-loup, a été jetée à la poubelle au début de l’été. « Danger de mort », ce sont les mots du ministère de l’Agriculture pour qualifier la situation.
Le problème de tout cela ne viendrait-il pas du fait que nous sommes aussi trop nombreux en France. Moins de population c’est plus d’espace pour les animaux, c’est mathématique.
Les chasses présidentielles de Chambord ont officiellement disparu en 2010. Mais, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’État, elles ont connu un retour en grâce.https://t.co/ojmHcvdnBW
— Votre Actualité au Quotidien (@VotreActualite) September 13, 2023