Les grands mammifères captent la majorité des financements de la biodiversité
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« Des rongeurs ou des chauves-souris ont très peu de chance d’avoir des financements», soupire, au micro de France Inter, le professeur Benoît Guénard qui a dirigé cette étude, (L’étude a été menée par des chercheurs des universités d’Hong Kong et de Florence)« alors que les chauves-souris ont un rôle important dans les écosystèmes comme prédateurs d’insectes, et elles sont extrêmement menacées».
Les auteurs de l’étude soulignent donc l’inefficacité du modèle de financement actuel, qui échoue à protéger certaines espèces critiques et en surfinance d’autres qui en ont moins besoin. « Un rééquilibrage est nécessaire pour vraiment protéger la biodiversité, et pas seulement quelques espèces qui nous apparaissent comme sympathiques, ou grosses, ou belles. La biodiversité, ce n’est pas un zoo, c’est quelque chose qu’on doit protéger pour toute la valeur ou les valeurs qu’on peut y retrouver, et en premier lieu pour les écosystèmes», résume Benoît Guénard.