Les plans sociaux risquent de se multiplier dans les usines françaises : la grande crainte de l’exécutif

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En coulisses, le gouvernement ne cache pas son inquiétude et le ministre de l’Économie Antoine Armand lui-même ne s’est pas montré très optimiste il y a quelques jours. il est « probable » qu’il y ait d’autres mauvaises nouvelles économiques dans le courant des mois à venir. «Il faut s’y préparer,» a même ajouté le ministre.
Le ministre de l’Économie et celui de l’Industrie se montrent extrêmement attentifs. C’est aussi pour cela que le gouvernement souhaite que le budget actuel envoie le moins de mauvais signaux aux entreprises.
Un ministre indique à franceinfo, par exemple, que si bien sûr tout le monde doit contribuer à l’effort demandé, y compris les entreprises, il ne faut pas de «matraquage fiscal», une façon de cibler les propositions du Nouveau Front populaire. Une hausse du chômage serait un vrai problème pour Emmanuel Macron qui a fait du retour au plein emploi l’un des marqueurs les plus forts de sa présidence depuis sept ans.
Quasiment toutes les réformes réalisées ou lancées par le chef de l’État l’ont été dans l’unique objectif d’atteindre le plein emploi. Entre mai 2015 et août dernier, le chômage est passé de 10,5 % à 7,3 %, selon l’INSEE. La baisse du chômage ayant commencé sous le mandat de François Hollande.
Des chiffres brandis par les proches du chef de l’État pour revendiquer la réussite économique supposée d’Emmanuel Macron. Surtout si le chômage repasse au-dessus des 8 %.