Il faut dire « stop » à l’augmentation des cadences pour réduire les coûts dans les crèches privées
Ce livre « Le prix du berceau» met en lumière certaines pratiques dans les crèches privées, entre taux d’encadrement pas toujours respecté et nourriture parfois manquante. «Je comprends l’effroi des parents qui découvrent de telles pratiques» dans les crèches, affirme mercredi 6 septembre sur franceinfo Élisabeth Laithier, la présidente du comité filière petite enfance.
Ces manquements dans des crèches avaient déjà été mis en exergue dans un rapport de l’inspection générale des affaires sociales. Selon la présidente du comité filière petite enfance, ce livre et le rapport de l’Igas montre que «la dégradation de la qualité d’accueil et la dégradation de vie au travail peut conduire à des situations de maltraitance».
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Pour faire face à ces mauvaises pratiques, il faut davantage de contrôle, selon Élisabeth Laithier, qui rappelle que la France est « en pénurie » de contrôleurs. Selon la professionnelle, Aurore Bergé, ministre aux Solidarités et aux familles, « veut rétablir une culture du contrôle ». On nous confie des tout-petits et il y a de l’argent public.