Des enfants seront-ils privés de cars pour la rentrée scolaire 2022 ?
Il manque près de 8 000 conducteurs de bus et cars scolaires en France, entraînant la suspension de plusieurs lignes, notamment dans les Hauts-de-France. Les parents sont inquiets et imaginent déjà devoir se lever plus tôt, même si cela fait partie de leurs devoirs de parent, s’organiser avec d’autres familles ou recourir aux grands-parents pour conduire les enfants à l’école.
Le métier de chauffeur de car scolaire n’attire plus, avec ses plannings à temps partiel et de longues coupures entre deux services.
Thibault Vayron, directeur d’exploitation de l’association Robin des Bus, a dû reprendre le volant face à cette pénurie de main-d’œuvre. « Normalement, je ne devrais plus rouler. On n’a que des débutants ou des retraités qui viennent travailler pour un complément de retraite », éclaire-t-il. Une situation qui inquiète les autorités locales.
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La région des Hauts-de-France a organisé une campagne de recrutement massif, qui ne suffira pas. « Il faut cinq à six mois minimum pour former un conducteur », souligne Franck Dhersin, vice-président de la région des Hauts-de-France en charge des transports. 10 à 15 % des transports de la région devraient être affectés.
