«10 millions de personnes cibles ont été vaccinées cette année» contre la grippe, annonce vendredi 27 décembre sur franceinfo Philippe Besset, pharmacien d’officine, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France et des Libéraux de santé. Mais, le taux de vaccination reste « très faible », déplore Philippe Besset.
Certaines maternités sont désormais obligées de trier, par manque de doses, les bébés éligibles au Beyfortus, ce traitement qui prévient les formes graves de la bronchiolite, révèle mercredi 25 octobre France Inter. Juste avant l’été, la France avait commandé 200 000 doses de Beyfortus pour 700 000 naissances,
Une campagne de vaccination scolaire a commencé il y a une quinzaine de jours, qui concerne tous les collèges publics de France et les collèges privés volontaires ! Ces adolescents reçoivent des piqûres pour les protéger des papillomavirus, des virus responsables de 6 400 nouveaux cas de cancers en France. Les premiers concernés ignorent à quoi correspondent ces papillomavirus.
Les papillomavirus sont les infections sexuelles transmissibles les plus répandues en France. Et non, la vaccination contre ces HPV (human papillomavirus ) n’est plus réservée aux filles. Depuis déjà quelques années, les garçons sont aussi fortement invités à se faire vacciner contre les papillomavirus.
La rougeole « reste un fardeau pour l’hôpital », a souligné lundi sur franceinfo Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, alors que la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé d’obliger les soignants à se vacciner contre la rougeole. L’infectiologue alerte sur les conséquences de la rougeole chez les enfants « qui peuvent aller de l’encéphalite à la myocardite », mais peut générer des complications «également chez les adultes ».
Les soignants qui avaient été suspendus faute de schéma vaccinal complet contre la Covid-19 vont pouvoir être réintégrés, a annoncé avant le week-end le ministre de la Santé, François Braun, qui prévoit la parution d’un décret en ce sens « mi-mai ». Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS)
Deux ans après le début de la pandémie, des Européens pourraient bientôt recevoir une dose d’un vaccin français, celui de Sanofi. Pour rappel, le laboratoire pharmaceutique a annoncé des résultats encourageants en juin dernier concernant sa dose de rappel, particulièrement efficace face aux variants Omicron et Bêta, en partenariat avec le laboratoire anglais GSK.
Le gouvernement accélère la cadence de la campagne de vaccination en France. “Nous avons demandé l’ouverture d’un maximum de centres de vaccination et la création de centres éphémères supplémentaires partout où cela sera jugé utile, de manière à vacciner pendant tout ce week-end”, avait expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi soir lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre Jean Castex.
L’Union européenne a annoncé mercredi un accord pour acheter 300 millions de doses supplémentaires du vaccin Moderna contre la Covid-19, accélérant la course à l’immunisation au moment où le secrétaire général de l’ONU appelait à bâtir un “plan mondial de vaccination”. Sur le front européen, le nouvel accord, annoncé par la présidente de la Commission Ursula Von-Der-Leyen,
Alors que Pfizer a annoncé un ralentissement des livraisons des doses de vaccin en Europe, les conséquences sur la campagne de vaccination en France seront considérables. La France, qui n’a, pour l’heure, vacciné qu’environ 400 000 personnes, devra ajuster le rythme de sa vaccination en fonction de celui des livraisons.
Le vaccin interdit aux moins de 18 ans. « Pas du tout », nous explique le Pr Daniel Floret, vice-président de la Commission technique des vaccinations de la Has. » « La raison principale est d’ordre médical. Les enfants contractent peu la maladie, et n’interviennent pas beaucoup dans sa transmission. Les adolescents l’ont un peu plus souvent, mais c’est généralement bénin
Afin de ne pas prendre le risque de cumuler la Covid-19 avec la grippe saisonnière, les Français recourent massivement au vaccin, au point que certaines personnes prioritaires n’ont pu se fournir. C’est l’un des effets de la crise sanitaire actuelle, les Français ne voulant pas prendre le risque de cumuler le Covid-19 et syndrome grippal