Pénurie d’enseignants : le manque d’attractivité de la profession est due aux conditions de travail et à la rémunération
Le recrutement « sur petites annonces, il va falloir que ça cesse très vite», a mis en garde vendredi 6 septembre sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire général du Snes-FSU et professeure dans l’Essonne. Selon une enquête réalisée par son syndicat du second degré, il manque au moins un professeur dans 56 % des collèges et des lycées français en septembre.
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Alors que la rentrée scolaire s’est déroulée sans ministre de l’Éducation, Sophie Vénétitay met la pression : «Ça va faire partie des urgences du nouveau gouvernement. C’est même un dossier qui est tout en haut de la pile», a-t-elle expliqué.
L’enseignante souhaite juger Michel Barnier « sur les actes», même si elle se dit surprise par sa nomination au regard des résultats des élections législatives. Quoi qu’il en soit, Sophie Vénétitay : « Bien sûr, il y a une urgence. Il faut s’occuper de l’Éducation nationale, elle est un point de bascule, elle peut s’effondrer. Il va falloir prendre les bonnes mesures et changer de méthode aussi, c’est-à-dire nous écouter», explique-t-elle.
Aujourd’hui, la profession n’est pas assez attractive, selon elle : « La première solution pour recruter des professeurs et de mieux les payer, c’est d’améliorer leurs conditions de travail», propose-t-elle. « On ne peut pas quand même pas se satisfaire dans la septième puissance mondiale qu’on soit incapable de faire la rentrée avec un enseignant devant chaque classe», a-t-elle conclu, rapporte franceinfo.
Concernant les conditions de travail, il faut que les professeurs soient bien plus autoritaires avec leurs élèves. Qu’ils ne fassent respecter et déjà, cela sera le début d’une amélioration des conditions de travail.